Les Dames du Trianon

 

 

Du 3 juillet au 14 octobre 2012, le château de Versailles présente l’exposition Les Dames de Trianon au Grand Trianon. Cette exposition se propose d’évoquer, par un ensemble de portraits, les femmes, célèbres ou moins connues, qui occupèrent le domaine de Trianon. 

 

Outre les souveraines, de la reine Marie-Thérèse d’Autriche à l’impératrice Eugénie, sont convoquées dans cette galerie de portraits toutes les femmes de la famille royale ou impériale, mères, sœurs, filles et petites-filles. A leurs côtés, apparaissent des personnages dont la vie a été fortement liée aux souverains, princesses et favorites royales, ainsi que des figures moins connues, dames de la cour oufemmes au service des puissantes.


Ce sont ainsi trois siècles d’histoire de France par les femmes qui défilent sous les yeux du visiteur, permettant d’apprécier à la fois l’évolution des modes et celle du portrait, grâce à des œuvres célèbres signées de Gobert, Rigaud, Nattier, Gérard, Gros ou encore Winterhalter

Si les reines Marie-Thérèse d’Autriche, épouse de Louis XIV, et Marie Leszczinska, épouse de Louis XV, viennent régulièrement à Trianon, ce sont surtout les maîtresses royales qui y laissent le plus de souvenirs, Madame de MontespanMesdames de Pompadour et Du Barry, ainsi que les filles de Louis XIV, célèbres pour leurs facéties. 

A la fin du règne de Louis XIV, la duchesse de Bourgogne, mère de Louis XV, installe sa demeure au Grand Trianon, où elle organise le carnaval de 1702. Elle préfigure ainsi la reine Marie-Antoinette, dont le souvenir demeure à jamais attaché au Petit Trianon, où elle mène une vie simple entourée de ses enfants et de ses amies, Mesdames de Lamballe et de Polignac.


Après la Révolution, en 1805, Napoléon fait remeubler les deux châteaux qu’il destine à sa mère, à son épouse Joséphine et à sa sœur Pauline Borghèse, en attendant d’en faire sa « maison de printemps », pour les besoins de sa seconde épouse, Marie-Louise de Habsbourg, qu’il honore de grandes festivités à partir de 1810.

Peu fréquenté sous la Restauration, qui n’y donne que de rares réceptions, le domaine brille une dernière fois sous le règne de Louis-Philippe, qui y loge sa nombreuse famille. Son épouse, la reineMarie-Amélie, et sa sœur, Madame Adélaïde, occupent l’aile gauche du Grand Trianon, quand ses filles, lesprincesses Clémentine, Marie, qui s’y marie en 1837, et Louise, reine des Belges, occupent l’aile droite, et que l’héritière du trône, Hélène de Mecklembourg-Schwerin, duchesse d’Orléans, loge au Petit Trianon.

C’est à la dernière souveraine à s’être rendue sur les lieux, l’impératrice Eugénie, que l’on doit la transformation du Petit Trianon en musée consacré au souvenir de Marie-Antoinette, tandis que le Grand Trianon accueille sous la Ve République les grands de ce monde, parmi lesquels la reine Elizabeth II et la reine Béatrix des Pays-Bas.



08/07/2012
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