Beau terrain en plein bourg, situé devant l'école Saint Anne d'environ 4300m2. Ce terrain est composé de 4 parcelles dont 2 ont été acquises par la Municipalité par droit de préemption. L'une de ces parcelles avait trouvé acquéreur, mais le permis de construire déposé en Mairie avait été rejeté au motif principal "ne s'intègre pas au quartier". La vente de la parcelle à un particulier n'a donc pas abouti. Gageons que le propriétaire de ladite parcelle avait alors compris qu'aucun  permis de construire ne serait accordé, PLU et nouvelles normes de densification se profilant déjà à l'époque. Donc, la réponse de Jacques DUMORTIER, responsable de la Commission PERMIS DE CONSTRUIRE  à André FARAMUS qui dénonçait "un refus de permis de construire opposé à l'un des propriétaires" est une demie vérité. En effet, en lui rétorquant que la parcelle en question n'est pas concernée, il dit vrai, mais quel autre choix avait le propriétaire que d'accepter le droit de préemption ou d'aller jusqu'à la procédure ? 

Le journaliste de PRESSE D'ARMOR est surpris du nombre de voix "contre" et d"'abstention" un précédent conseil ayant validé par 18 voix la convention qui prévoyait ce cas de figure. Rappelons que la majorité de cette mandature étant constituée de moutons  18 "pour" puisque le maire le demandait n'avait rien d'étonnant. Mais qui habite dans cet îlot et ne voit peut-être pas d'un bon oeil la réalisation de 15 logements dont 5 sociaux à sa porte ? Mais quand on est mouton  , on ne vote pas contre, on s'abstient ! On ne se refait pas. Quant à "Erwann Larupt qui prend ses distances avec ce projet" arguant "qu'une construction moderne va dénaturer le quartier", il aurait été bien inspiré de se poser les questions essentielles dès le refus du fameux permis de construire.

Au lieu de 4 constructions privatives, un collectif.

3 "contre" 7 "abstentions" et 1 "ne prend pas part au vote", la voix du Maire étant prépondérante, de toute façon c'était perdu d'avance.